Type du poème :
Je me vois anguille, – Pourquoi moi ?
Quand la chance me sourit, je m’foire
Je cherche les moyens de glisser comme un ver, soit comme un protoptère.
Ma faim de réussite, m’a rendu longiligne
Si bien que les Aigles depuis le ciel, m’ont confondu avec l’apode
Ma ressemblance au congre, à l'orvet, réveille sans pitié, la convoitise des Rapaces...
D’où me viennent ces écueils
Qui tout le temps me mettent en deuil...
L'envie d'arriver m'a rendu filiforme
Cette folle soif de succès
M'a grignotté les bras, ils devienent comme des serpents
Quand je demande de l’aide, ils m' attirent les Corbeaux
Mes doigts devenus vermiformes, les narguent, attisent leur envie de viande
Avoir l’œil éclairé, m’a donc attiré la haine des sangsues Capitalistes
Ils m’aspergent de leurs glaires calamiteux sans qu'une minute ne passe
Tout cela, afin que je dérape et que je cède mon appétit de réussite.
Mère ! Je sais que mes déboires, me viennent de leur cœur mécanique,
Mais leur turbine métallique, ne saurait désagréger l’ingrédient cosmiqueque que je suis.
YÄH
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